En fonction des études que tu vas vouloir réaliser, un dilemme va se poser : le public ou le privé. Certains domaines sont problématiques pour les étudiants qui se tardent de choisir l'un ou l'autre. Cela concerne surtout le secteur du commerce, de la mode, du design, la communication... Alors, comment choisir ? MyOrientation te pèse le pour et le contre !
« Pour la nouvelle génération. Par la nouvelle génération ! »
Dans tous les cas, de nombreuses formations sont dispensées dans des établissements dits publics, c’est-à-dire la fac pour des licences et des DUT, un lycée pour des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et certains des Brevets de Technicien Supérieurs (BTS). Ces formations, aujourd’hui sélectives comme la plupart des études post-bac, sont donc publiques, et dépendent du Ministère de l’enseignement supérieur de la Recherche et de lʼInnovation. Ce qui va surtout t’intéresser, c’est de savoir que ces formations sont pour la plupart très peu coûteuses, voire gratuites pour les CPGE par exemple.
Pour une licence à l’université, les frais d’inscription sont assez abordables, ils te coûteront environ 170€, et 240€ pour un Master, auxquels s’ajoutent la Contribution de Vie Étudiante et de Campus (CVEC) de 92€. Bien entendu, en tant que boursier, tu seras exonéré de tous ces frais. Les DUT, eux, sont rattachés aux IUT (Institut Universitaire de Technologie), eux-mêmes rattachés à l’université. Du coup, les frais d’inscriptions sont pratiquement les mêmes qu’à la fac.
Enfin, pour les BTS, c’est un peu plus compliqué : il existe en effet des BTS dans des lycées publics, qui sont donc gratuits, mais aussi des BTS dans des établissements privés sous contrat avec l’État : dans ce cas là, les frais de scolarité sont autour de 500€, et la plupart des autres sont privés hors contrat et demandent des frais d’inscription qui peuvent monter jusqu’à 4.000 ou 5.000€. Sache tout de même que si tu veux intégrer un BTS, les places dans le public seront plus « chères » d’accès, mais la qualité d’enseignement n’en sera pas moins bonne (au contraire!)
Certaines écoles publiques, c’est souvent le cas des Grandes Écoles, font le choix des frais d’inscriptions par échelons en fonction du revenu de tes parents : grossièrement, cela veut dire que plus tes parents gagnent d’argent, plus tu payeras cher tes frais d’inscription, et à l’inverse, si tes parents ont des revenus faibles, tu ne paieras pas ou alors très peu. C’est notamment le cas de Science Po Paris et des IEP de provinces ou d’HEC.
Ce sont les formations essentielles qui sont dispensées dans le secteur public, il y en a bien évidemment d’autres : n’hésite pas à feuilleter nos articles pour des informations plus spécifiques.
Parlons maintenant des établissements privés. Tu as déjà dû croiser le chemin de collégiens ou de lycéens qui étaient scolarisés dans le privé : tu sais donc sûrement que la différence notable, c’est que leur scolarité est payante alors que celle d’un collège/lycée public est gratuite.
Pour les études supérieures, c’est un peu le même principe, sauf qu’il existe des tas d’établissements privés différents : les BTS, nous l’avons dit, mais aussi des écoles spécialisées. Le champ des possibles est considérable : communication, publicité, paramédical, esthétique, commerce, immobilier, audiovisuel, tourisme… Il en existe des tas et l’important, si tu fais ce choix, c’est de te renseigner et de ne pas foncer tête baissée suite à une présentation alléchante car certaines sont très biens, d’autres sont un peu des pièges car elles coûtent parfois très chères et ne délivrent pas forcément des formations reconnues par l’Etat.
Il existe aussi quelques cas ambiguës comme celui de Paris Dauphine, à mi chemin entre fac et école puisqu’elle est membre de la Conférence des Grandes Écoles (dont est membre l’ENS, Science Po, CentraleSupélec ou encore HEC). Plus sélective que d’autres universités françaises, elle est aussi connue pour demander des frais scolarité supérieurs à la moyenne nationale. Ce que tu as surtout à retenir si tu veux intégrer ce prestigieux établissement, c’est qu’il ne sélectionne généralement que des élèves ayant obtenu la mention bien voire très bien au bac. Son statut particulier fait que tu ne la retrouveras pas dans les classements d'universités, mais son prestige n’en est pas moins grand !
Finalement, la plupart des écoles privées proposent des formations qui existent dans le public, mais le soucis, encore une fois, c’est que le public, c’est plus sélectif : en communication par exemple, le CELSA est une formation publique dont le diplôme est reconnu par l’Etat, mais on trouve aussi des écoles privées comme l’EFAP ou ISCOM, qui sont payantes. En revanche, elles accueillent des promos bien plus grandes que le CELSA qui a un taux d’admission assez faible.
En résumé, il existe des milliers de formations qui t’attendent après le BAC, et malgré ce que tu peux entendre, il y a du choix. Je t’invite donc à aller feuilleter les articles qui détaillent les formations qui existent et à ne pas hésiter à nous poser des questions !
Sarah Krakovitch
Présentation : Etudiante en Lettres Edition Médias Audiovisuels à la Sorbonne, je prépare les concours des écoles de journalisme. J'ai à cœur de contribuer à ce projet pour que vous, futurs étudiants, soyez plus aiguillés que nous l'avons été pour écrire votre futur !