Guide ultime pour faire ses études à l'étranger

Qui dit études dit parfois étranger, et qui dit étranger dit questions existentielles. Ta curiosité pour l’ailleurs pointe le bout de son nez. Mais drame ! Tu ne sais que choisir, vers quel pays te tourner ou à quelles études te destiner ? Il est légitime de se les poser, surtout si tu veux quitter la France. MyOrientation te conseille ce guide pour t'y retrouver dans tout ça !

« Pour la nouvelle génération. Par la nouvelle génération ! »

Pourquoi partir ?

Il est sans doute bon de commencer par là. Si ton choix est fait, que tu veux partir à l’étranger, il faut simplement t’assurer que tu quittes la France pour les bonnes raisons. Celles qui feront que ton séjour à l’étranger se passera au mieux, que tu auras plaisir à revenir en France ou peut-être à continuer ta carrière là où tu auras étudié.

Pourquoi partir, donc ?

  • L’ouverture sur le reste monde

Le bac approche, le début des études aussi et tu en as décidément assez de croiser tous les matins les mêmes personnes, de ne voir que des gens issus de la même ville, de la même région, du même pays ! Ce qui t’intéresse maintenant c’est de passer de l’autre côté du miroir – tu sais, comme Alice au pays des merveilles –, c’est de partir à l’aventure et à la rencontre des gens. Ceux dont la culture, la langue et les coutumes sont différentes, ceux que tu n’aurais pu rencontrer sans un départ à l’étranger. Sois tranquille ! Si l’ouverture aux autres est ce qui t’attire, tu détiens la clé des études à l’étranger réussies.

  • Les langues étrangères

Bien sûr ! Et pas seulement pour aligner quelques mots à l’oral ! La maîtrise d’une langue étrangère, voire de plusieurs, est devenue incontournable dans le monde professionnel. Et quoi de mieux que d’aller étudier une langue dans le pays où elle est parlée ! Avant de partir, ton université ou école d’accueil te demanderont très certainement de prouver ton niveau afin de s’assurer que tu pourras suivre les cours. Il te faudra donc obtenir une certification – type IELTS ou Goethe-Zertifikat – au sein de ton établissement, et certains préparent leurs élèves à la passer, ou auprès du consulat ou institut du pays qui t’intéresse. Ils sont basés en France : le British Council, l’Institut Cervantes, les Chambres de Commerce italiennes etc. Te préparer à ces tests demande de l’investissement, il faut donc t’y prendre à l’avance !

  • Se spécialiser

Partir enfin, parce que ton domaine d’études est la spécialité d’un autre pays ou parce que tout simplement cette formation n’existe pas en France. Les pays anglo-saxons te proposent ainsi des cursus multi-disciplinaires ou te préparant à des métiers créatifs comme celui d’écrivain. L’automobile est ta passion mais tu ne veux pas te lancer dans une école d’ingénieur en France ? L’Allemagne propose de nombreuses formations en alternance – dont ils sont les champions – qui te permettront d’allier études de qualité et expérience professionnelle primordiale ! Avoir envie de te spécialiser est donc une très bonne raison pour vouloir partir étudier à l’étranger.

Ce à quoi tu peux te préparer avant de partir

Concrètement, tu n’es jamais parti à l’étranger – à part pour griller l’été sur les plages en Croatie – et tu ne sais pas vraiment à quoi t’attendre, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’étudier. Voici une petite liste des choses auxquelles tu peux te préparer avant le grand départ !

  • À une prise de parole bien plus fréquente : si tu as l’habitude des devoirs maison écrits, des interros sur table et autres, prépare toi à changer de méthode ! À l’étranger, et cela vaut pour la grande majorité des pays, l’oral a une place privilégiée. Autant te dire que tu passeras autant de temps à préparer des exposés qu’à plancher sur un devoir maison.
  • À un travail de groupe bien plus soutenu : attention à notre mentalité compétitive bien franchouillarde si tu te décides pour l’étranger. Il est bien sûr des cultures reposant sur cet idéal de l’excellence individuelle – le Japon, entre autres – mais dans l’ensemble, se serrer les coudes est un comportement davantage encouragé. Ainsi, il faut te préparer à du travail d’équipe soutenu, régulier et rarement avec les personnes de ton choix !
  • À des frais plus élevés : et oui, même au sein de l’Europe, si tu pars par exemple en Italie ou en Espagne, chaque année pourra te coûter environ de 1000 à 3000€. Les établissements anglo-saxons explosent les compteurs avec des diplômes qui peuvent coûter jusqu’à 75 000 $. Tu peux candidater afin de bénéficier de bourses et autres aides financières, mais il est bon d’avoir ces montants à l’esprit avant de choisir.

Dossier et préparation : qui dit départ dit anticipation !

Et oui, un départ à l’étranger, ça s’anticipe. La plupart des universités et écoles étrangères sont sélectives à l’entrée. Que ce soit sur dossier ou par le biais d’un concours, se renseigner à l’avance sur leurs demandes spécifiques évite les mauvaises surprises, d’autant que la sélection se fera en amont des épreuves du bac.

Ce qui est certain, c’est qu’un dossier scolaire avec de bons résultats est dans la plupart des cas un prérequis. Celui-ci, doublé de la certification de niveau de langue évoquée plus haut, prouvent à ton université d’accueil que tu as les moyens de réussir ta scolarité à l’étranger. Le défi de la langue en plus, elles espèrent ainsi s’assurer que tu iras jusqu’au bout.

Si tout cela t’effraie un peu, que tu as peur de ne pas avoir les moyens d’intégrer, rappelle toi déjà qu’il vaut mieux subir un refus un peu pénible que de ne pas tenter du tout ! En revanche, si ce qui t’inquiète est de partir tout de suite et pour deux ou trois ans minimum, tu peux aussi te laisser du temps et bénéficier des échanges et partenariats qui existent entre établissements français et étrangers. Partir en dernière année de licence pour un an peut te permettre « d’essayer » la vie à l’étranger avant de l’adopter pour de bon. Des partenariats existent par exemple entre Sciences Po et Freie Universität Berlin, entre La Sorbonne et la Sapienza Universita di Roma et entre l’Université Pierre et Marie Curie et l’Université d’Helsinki, et j’en passe et des meilleures !

De manière générale, rentrer en contact avec l’école ou l’université qui t’attire est le meilleur moyen de savoir ce qu’il te faudra pour intégrer. Une fois sur place, tu seras accompagné et auras l’occasion de rencontrer d’autres internationaux dans la même situation, ouvrant la porte à de très belles amitiés !

Auteur :

Mathilde Charras

Présentation : Rédactrice engagée pour favoriser l'accès à la culture pour tous, mordue des arts vivants et de la scène européenne.

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